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Après Leibniz et Gauguin, à la recherche d'une nouvelle Renaissance

Guy Levrier

8 Décembre 1998

Pourquoi ai-je décidé de peindre ? Franchement, c'est simple : pour le plaisir esthétique, depuis le premier jour, lorsqu'un de mes amis peintre professionnel a littéralement déclenché en moi la peinture, d'une courte phrase. " Si tu veux peindre, peins ! " Ce jour-là, j'ai arrêté de me faire des objections intelligentes, de me poser des questions, j'ai mis une fleur dans un vase, je l'ai peinte et j'ai été heureux.

Maintenant, dans le silence de l'atelier, quand rien ne vient, on a tout le temps de méditer en profondeur sur la motivation, d'essayer de faire " la philosophie de la chose ". C'est là qu'on se replace dans son époque, dans son art. On se remet en peinture. Triste spectacle en vérité, le mot d'ordre actuel étant " fais n'importe quoi " ! Ce serait trop facile. Comment avons-nous pu en arriver là, à une telle décadence ? Je ne vois qu'une réponse : par l'association entre l'argent et le snobisme pseudo-intellectuel, aboutissant à la mort de l'art, au nihilisme, comme beaucoup d'auteurs en conviennent.

Le triomphe du " n'importe quoi "

Yves Michaud résume bien la situation:

"... le jugement d'appréciation esthétique est identifié à un jugement à partir de critères et de normes reconnus par une communauté particulière, et, potentiellement, par l'humanité tout entière. Le triomphe du n'importe quoi marque donc la fin de l'esthétique, et même de l'art tout court. "

" Sous une version encore modérée, la responsabilité de la situation sera imputée à la défaillance du jugement critique, qui est incapable de discerner les critères adéquats (Olivier Mongin), qui manque de courage pour les imposer (Domecq), ou encore qui s'est laissé marginaliser par l'évolution sociale engendrant des mouvements de mode, de snobisme et même un terrorisme du jugement esthétique (Le Bot, Gaillard). Sous une version radicale, l'art est proclamé aussi mort que nul (Baudrillard). "1

De surcroît, cela ne date pas d'hier, tel une mode éphémère : Malevitch , pour être original à n'importe quel prix , nous assène son tristement célèbre " carré blanc sur fond blanc ", dès 1918, prône son nihilisme dans ses écrits, si par malchance nous n'avions pas bien compris,2 et se donne ainsi en exemple aux autres peintres, au cas où ils seraient peu sensibles aux charmes du suicide collectif. Comment est-il possible qu'une telle situation ait tant perduré ?

Il faut croire que " d'aucuns ", en haut lieu, finissent par avoir mauvaise conscience, face aux réactions très vives du grand public, pour que le ministère français de la culture ait fait réalisé une importante étude sociologique sur " Les rejets de l'art contemporain. "3 Les premières lignes de l'introduction de cette étude sont particulièrement lourdes de signification et témoignent pertinemment du climat général : " Peut-être aurait-il suffi de s'en tenir aux réactions à cette enquête à l'intérieur du milieu de l'art, tant elles sont symptomatiques de la place – à la fois massive et non-dite, toute-présente et comme refoulée – que tiennent les phénomènes de rejet de l'art contemporain chez maints professionnels chargés de sa promotion. "

Nous y sommes. D'emblée, tout est dit. Il semblerait, en effet, que le grand public ne soit nullement dupe, qu'il sait parfaitement reconnaître l'art – le grand – quand il en voit, qu'il tienne absolument à ne pas en être exclus, et à ce qu'une pseudo-élite, associée au commerce, ne cherche à lui faire prendre pour de l'art ce qui n'est qu'imposture.

Ma démarche personnelle consiste à me situer en dehors de tout cela, et en particulier à me rapprocher de la science qui a toujours suscité pour moi le plus vif intérêt, afin de voir si je puis ainsi trouver une voie nouvelle, faire un travail sérieux en compagnie de gens sérieux que sont les scientifiques, faisant écho en cela aux préoccupations d'un célèbre historien de l'art tel qu'Ernst Gombrich, qui écrit :

" Les progrès de la science moderne sont si étonnants que je me sens un peu gêné lorsque je vois mes collègues à l'université discuter des codes génétiques, alors que les historiens d'art discutent le fait que Duchamp a envoyé un urinoir à une exposition. Réfléchissez à la différence de niveau intellectuel, ce n'est vraiment pas possible. "4

Précisément, si l'on y réfléchit, on s'intéressera tout particulièrement à l'aveu que Duchamp fait à ce propos à Hans Richter lorsqu'il lui écrit :

" Lorsque j'ai découvert les ready-mades, j'espérais décourager le carnaval d'esthétisme. Mais les néo-dadaïstes utilisent les ready-mades pour leur découvrir une valeur esthétique. Je leur ai jeté le porte-bouteilles et l'urinoir à la tête comme une provocation et voilà qu'ils en admirent la beauté esthétique. "5

Je n'accepte pas, tant comme " homme de la rue " que comme artiste, d'être ainsi agressé par Duchamp, par son urinoir, par les moustaches qu'il peint sur le visage de la Joconde, parce qu'il me désacralise mon sacré. Le " Vocabulaire technique et critique  de la philosophie" d'André Lalande donne du sacré une définition par l'exemple : " au sens moral, très usuel : " Le caractère sacré de la personne humaine. " Il s'y ajoute dans cette acception, l'idée d'une valeur absolue, incomparable. "6 On ne saurait mieux dire. En premier lieu, c'est bien en effet contre cette agression, ce viol de ma personne humaine que je me défends. Car l'un des éléments structurants essentiels de ma nature est précisément une quête incessante du beau, qui est pour moi une valeur absolue incomparable, qui motive tout mon travail. Je me réjouis, du reste, de constater une convergence de vue complète avec le grand public à cet égard, comme en témoigne l'étude sociologique évoquée ci-dessus. " Les gens " sont heureux en présence de la beauté. L'étonnant, de nos jours, c'est qu'il faille le dire.

J'estime en effet que pour qu'il y ait art, il faut que chaque être humain sur terre puisse l'identifier et le ressentir comme tel, sans avoir reçu aucune information préalable à ce sujet.

La provocation par la laideur est donc pour moi aussi grave que le fait pour un technicien inconnu de s'ingénier quelque part dans le monde à créer un virus informatique pour détruire mon travail. L'artiste a un devoir moral de création de beauté, plutфt que de se complaire dans la farce d'un ignoble " carnaval de non-esthétisme " à la Duchamp.

Il y a donc là, depuis de trop nombreuses décennies, une situation de crise durable, face à laquelle, en tant qu'être humain assumant sa part de responsabilité individuelle dans l'état de la société, je m'efforce d'élaborer une philosophie de peintre, avec l'aide de la science. Je fais mienne la pensée de Carl Jung qui, dans l'esprit de l'inconscient collectif, écrit :

" Si quelque chose va mal dans le monde, c'est parce que quelque chose va mal au niveau de l'individu, à mon niveau personnel. Par conséquent, si je suis sensé, je dois commencer par m'amender moi-même ".

Donc, si nous nous situons en dehors du temps qui passe, nous observons d'une part Leibniz s'interroger sur " pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ? " et d'autre part Gauguin peindre une toile qu'il intitule " Qui sommes-nous, d'où venons-nous, oщ allons-nous ? ", à la recherche d'une raison d'être, tant de l'homme que de l'univers.

Il serait facile de répondre à la première question " C'est parce que Dieu l'a voulu ainsi " et de s'en tenir là. Mais encore. Nos physiciens contemporains s'efforcent de répondre aux deux questions ensemble dans leur tentative d'élaboration d'une grande théorie unifiée .C'est la conclusion de Stephen Hawking dans son ouvrage intitulé " A brief history of time " :

" Toutefois, si nous découvrons une théorie complète, elle devrait, avec le temps, être compréhensible dans ses grands principes par chacun d'entre nous, et non exclusivement par quelques scientifiques. Nous serons alors tous en mesure, philosophes, scientifiques, et grand public, de participer à la discussion sur la question de savoir pourquoi l'univers et nous-mêmes existons. Si nous en trouvons la réponse, ce serait l'ultime triomphe de la raison humaine – car nous connaîtrions alors l'intention de Dieu. "7

Voire. On peut également répondre en toute candeur à la question fondamentale de Leibniz que, s'il existe quelque chose plutфt que rien, c'est à notre intention. En effet, Trinh Xuan Thuan, Professeur d'astronomie à l'université de Virginie, écrit, à propos de l'univers : " Une des constatations les plus surprenantes de la cosmologie moderne est le réglage extrêmement précis de ses conditions initiales et de ses constantes physiques concourant à ce qu'un observateur apparaisse dans notre univers. Cette constatation est appelée " principe anthropique " (du grec anthropos qui signifie " homme "). Changez tant soit peu les conditions initiales et les constantes physiques, et l'univers serait vide et stérile ; nous ne serions plus là pour en parler. "8

Il est toujours bon de s'interroger - philosophiquement – mais, puisque nous y sommes, dans cet univers, on sent surtout en soi l'urgence de faire avancer la vie, afin d'être plus sûr de trouver une bonne réponse, au moins partielle, dans l'action, indépendamment de toute grande théorie unifiée, et de surcroît une réponse personnelle, bien à soi, afin de se sentir vivre. En pareil cas, on ne voit guère en effet que l'action, guidée par la réflexion, qui puisse faire progresser, avancer, croître – le travail ! Le travail dans la joie de se sentir se construire par l'effort en harmonie avec un certain Ordre des choses, qui s'exprime, entre autres, par la beauté de notre univers.

Ce qui frappe, c'est qu'à quelque échelle, macroscopique ou microscopique que nous l'abordions, cette loi universelle de la beauté semble ne souffrir aucune exception dans la Nature : beauté des éléments de base de la matière, de tout le vivant, de tout le cosmos, de toutes les lois mathématiques elles-mêmes, dont il est si étonnant qu'elles régissent avec autant de précision ce cosmos.

A ce propos, Trinh Xuan Thuan écrit encore : " Le plaisir esthétique qu'éprouve un mathématicien à faire des mathématiques est étonnamment proche de celui que peut ressentir un artiste pendant la création d'une oeuvre d'art. Il reflète le même sentiment exaltant de s'être approché pendant un très bref instant du divin et d'avoir soulevé un modeste pan d'une Vérité éternelle. "9

Précisément, dans ce plaisir esthétique du mathématicien, j'apprécie tout particulièrement sa recherche du " nécessaire et suffisant ", désormais mon modèle de création, afin de n'exprimer que l'essentiel, mais tout l'essentiel.

J'observerais volontiers, du reste, que l'on peut de surcroît en faire une morale de vie, en s'efforçant d'avoir le nécessaire et de se contenter du suffisant, plutôt que de nous imposer les uns aux autres une mythique égalité.

Enfin, la beauté créée de la main de l'homme primitif dans les grottes de Lascaux, se situe à un sommet de l‘art stylisé du dessin. Justement, l'homme : tout se passe comme si la Nature, quoi qu'elle fît, d'emblée, ne savait pas faire laid, et que lui seul, dans son total libre-arbitre, ait la liberté de le faire, comme il s'en délecte actuellement, selon l'esprit du " fais n'importe quoi ".

Pour qu'il y ait beauté, il faut qu'il y ait jugement esthétique. Or, qui juge ? La Nature se sait-elle belle, s'impose-t-elle des efforts pour l'être, est-ce pour elle un impératif catégorique, ou cela lui vient-il naturellement, à son insu ? Dans ce sens, l'univers est-il auto-conscient ? En pareil cas, l'univers crée-t-il la conscience, ou la conscience crée-t-elle l'univers ? Ou bien encore, leur apparition est-elle concomitante ? En tant qu'étant nous-mêmes issus de cet univers, et que, par la contemplation de la beauté nous sommes amenés à porter un jugement esthétique, sommes-nous entraînés dans un processus auto-référent, dont Gцdel nous dit, par la démonstration de son théorème , qu'il comporte des propositions indécidables?10 Pour les scientifiques, ces questions sont très actuelles. Ainsi, Amit Goswami, physicien quantique, cite le mathématicien G. Spencer Brown qui écrit :

" Nous ne pouvons échapper au fait que le monde tel que nous le connaissons est construit afin de (et à pouvoir) se voir lui-même, et que, pour ce faire, il doit bien évidemment se diviser d'abord en au moins un état qui perçoit, et au moins un autre état qui est perçu. "11

et Goswami poursuit :

"  ... l'esprit/cerveau est un système quantique doublé d'un appareil de mesure. Ce en quoi il est unique : c'est le lieu oщ l'auto-référence de l'ensemble de l'univers se manifeste. L'univers est auto-conscient à travers nous. En nous l'univers se divise en deux – en sujet et en objet. "12

C'est bien ce que j'ai ressenti, à partir du moment oщ j'ai voulu peindre, de manière vague et assez inexprimable au début : en effet, lorsque l'on se met en devoir de création, on ressent un appétit de contemplation tant intérieure qu'extérieure, un appel à recevoir quelque chose, qui s'avère très indéfinissable, très ténu, qui recule au fur et à mesure que l'on avance – c'est très éprouvant. On se sent très petit. On reçoit une immense leçon d'humilité, face à la création, en même temps qu'une invitation à co-créer, en quelque sorte, une invitation à participer à l'auto-référence de cet univers. C'est la raison pour laquelle, dans cette ascension dans le brouillard, j'ai éprouvé le besoin de " faire la philosophie de la chose ", de concilier raison et sentiment, ma porte d'entrée personnelle dans ce cosmos étant, peut-être sous l'effet d'une vive curiosité, la physique quantique.

J'explique donc ainsi dans Leonardo13, la revue du MIT traitant de l'art et de la science, l'importance de la physique quantique dans ma recherche en tant qu'artiste :

"  Le théorème de Bell14 démontre que la mécanique quantique ne peut être interprétée en termes d'une théorie déterministe locale ; elle a été considérée comme " la découverte la plus profonde de la science".15 Ceci prouve que toute réalité ne peut être que non-locale,16 c'est-à-dire que nous vivons dans un univers holistique, dans lequel le tout agit sur la partie et vice-versa : cette interconnexion est la source de mon inspiration. "

" Je me suis senti attiré par la physique quantique pour deux raisons. En premier lieu, c'est en elle que j'ai trouvé toutes les métaphores dont j'avais besoin pour " expliquer " mon aventure personnelle, ontologique, en art, par la peinture. J'ai été surtout fasciné par le fait que, puisqu'au niveau microscopique notre observation de la matière perturbe le phénomène observé, nous n'avons aucun moyen de connaître la réalité en soi. En revanche, ce qui nous frappe le plus, lorsque nous observons l'univers, qui est constitué de cette même matière, c'est sa beauté. Par conséquent, j'estime que la beauté a pour nous plus de sens que le réel, et que nous avons plus de certitudes sur la beauté que nous n'en avons sur la réalité. "

" La seconde raison est le fait que, pour moi, la physique quantique est à la fois le développement scientifique qui a rompu avec l'approche matérialiste de la science, et la passerelle entre la science et l'esprit humain. C'est également le sentiment de certains scientifiques : " La pièce maîtresse de ce nouveau paradigme est l'aveu par lequel la science moderne valide une idée ancienne – l'idée que la conscience, et non la matière, est le fondement de tout être. "17

Il est bien certain que, si notre science contemporaine, malgré toute sa puissance, se reconnaît incapable de bien cerner le réel en soi, celui-ci nous apparaît de plus en plus abstrait, et que, par conséquent, l'artiste en création, à l'écoute de l'univers, va précisément souhaiter dépeindre cette beauté abstraite. C'est difficile. Je fais de mon mieux, c'est-à-dire tout le contraire de " n'importe quoi ". J'espère ainsi coopérer à une nouvelle Renaissance en me comportant comme le pilote perdu, à la recherche de l'étoile.

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1 Yves Michaud, La crise de l'art contemporain (Presses Universitaires de France, 1997), p.31

2 " En 1913 apparaît le fameux " Carré noir sur fond blanc " qui sera présenté à Petrograd, en 1915, à l'exposition du suprématisme. " La peinture est dépassée, le peintre n'est plus qu'un préjugé du passé ", écrit-il. Après ce premier aboutissement, il découvre qu'un contraste aussi expressif peut être atteint dans l'opposition du même au même : ce sera son " Carré blanc sur fond blanc " (1918). Malevitch poursuit cette " expérience pure du monde sans objets " jusqu'à cesser de peindre. " Frank Maubert, La peinture moderne (Nathan 1985), p.75.

3 Nathalie Heinich, Les rejets de l'art contemporain, Association ADRESSE 1995

4 Ernst Gombrich, "Entretien" in L'Image, Paris, Musée d'Histoire contemporaine, B.D.I.C., n°2, March 1966, p.207

5 Cité dans : Henri Béhar, Michel Carassou, Dada, Histoire d'une subversion (Paris, Fayard, 1990), p.212.

6 André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie (Paris, Presses Universitaires de France, 1968), p.937.

7 Stephen W. Hawking, A brief history of time (New York, Bantam Books, 1988), p.175

8 Trinh Xuan Thuan, Le chaos et l'harmonie (Fayard, Paris, 1998), p.317

9 [8] p.422

10 " La démonstration du théorème d'incomplétude de Gödel s'articule autour de l'écriture d'une assertion mathématique auto-référentielle, de même que le paradoxe d'Epiménide est une assertion auto-référentielle du langage. " Douglas Hofstadter, Gödel, Escher, Bach (InterEditions, Paris, 1985), p.20

11 Brown (1977)

12 Amit Goswami, The Self-Aware Universe (New York: G.P.Putnam's Sons, 1993), p.190

13 Guy Levrier, Leonardo, Volume 30, Nr 4, 1997, p. 268 (Cambridge: MIT Press Journals)

14 F. David Peat, Einstein's Moon (Chicago, IL: Contemporary Books, 1990), p.112.

15 H. Stapp, Nuovo Cimento 40B, 191 (1977).

16 Nick Herbert, Quantum Reality (Garden City, NY: Anchor Books/Doubleday, 1985), p.51. Selon Herbert, " Partant de la théorie quantique et avec un peu d'arithmétique, Bell a pu démontrer que tout modèle de la réalité quelqu'il soit – ordinaire ou contextuel – doit obligatoirement être non-local. Depuis lors, le théorème de Bell a été démontré entièrement en termes de faits quantiques ; aucune référence à la théorie quantique n'est nécessaire. Dans sa version la plus récente, le théorème de Bell s'énonce ainsi : les faits quantiques et un peu d'arithmétique exigent que la réalité soit non-locale. En réalité locale, les influences ne peuvent pas aller plus vite que la lumière. Le théorème de Bell déclare que, dans toute réalité de cette sorte, l'information ne circule pas suffisamment vite pour expliquer les faits quantiques : par conséquent, la réalité doit être non-locale. " [Traduction de l'auteur].

17 Amit Goswami, The Self-Aware Universe (New York: G.P.Putnam's Sons, 1993), p.2

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